L’Afrique du Sud menacée d’un retrait de 3 points dans le groupe C. Selon le média sud africain SABC Sport, la FIFA a confirmé l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre la Fédération sud-africaine de football (SAFA) et le milieu de terrain Teboho Mokoena, après la victoire 2-0 des Bafana Bafana face au Lesotho le 21 mars dernier à Polokwane. Cette procédure est due à la présence du joueur de 28 ans sur la feuille de match, alors qu’il était en réalité suspendu. Mokoena avait déjà écopé de deux avertissements au cours des éliminatoires, face au Bénin en novembre 2023 puis contre le Zimbabwe en juin 2024. Selon les règlements de la FIFA, cela entraînait automatiquement une suspension d’un match.
Une erreur qui peut coûter cher aux sud africains
Une lettre serait adressée à la SAFA par la FIFA le 15 septembre où il est notifié que l’affaire était transmise à sa Commission de discipline. Selon le même média sportif sud africain, l’instance dirigeante du football mondial accuse la fédération Sud-Africaine et le joueur d’avoir enfreint plusieurs règlements, notamment l’alignement d’un joueur inéligible. Suite à cette accusation, la SAFA et Mokoena disposent désormais de six jours pour présenter leur défense. Si la sanction est confirmée, l’Afrique du Sud pourrait perdre sur tapis vert son succès face au Lesotho. Le résultat serait alors inversé en faveur des Crocodiles, crédités d’une victoire 3-0.
Un groupe bouleversé ?
Un tel scénario relancerait complètement le groupe de qualification. Les Bafana Bafana, leaders actuels avec 17 points, tomberaient à 14 points – à égalité avec le Bénin, mais avec une meilleure différence de buts (+6 contre +4). Le Lesotho, lui, passerait de 6 à 9 points, mais resterait tout de même cinquième, derrière le Nigeria et le Rwanda (11 points chacun).
Les deux dernières journées d’octobre s’annoncent donc décisives : l’Afrique du Sud devra impérativement battre le Zimbabwe et le Rwanda pour valider son billet, tout en espérant que le Bénin ne réalise pas un carton plein face aux Wasps et aux Super Eagles.
Pour l’heure, la SAFA n’a pas réagi publiquement à cette affaire qui fait déjà beaucoup de bruit. Mais une chose est sûre : les bafana bafana se retrouvent dans une situation délicate, alors qu’ils avaient jusqu’ici parfaitement maîtrisé leur campagne de qualifications. La suite se jouera désormais dans les bureaux de la FIFA, avant de se trancher sur le terrain en octobre.
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