Depuis ce matin, plusieurs médias annoncent la démission de Marc Brys, sélectionneur de l’équipe Camerounaise de football. Une information qui fait suite à un courrier signé le 21 juillet et envoyé au nom de Marc Brys à la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) annonçant la démission du belge. Ci-dessous la correspondance :
En vertu de cette correspondance, la FECAFOOT a, dans une lettre rendue publique ce mercredi, annoncé avoir pris acte de cette décision. «La Fédération camerounaise de football prend acte de la rupture unilatérale de cette relation contractuelle.»
Et contre toute attente, le technicien belge sort du silence et dit avoir été piègé. « Excellence,Permettez-moi, tout d’abord, de vous adresser mes salutations respectueuses.Je me permets de vous écrire aujourd’hui en toute urgence, après avoir été informé de la circulation d’un courrier prétendument émanant de moi, transmis via ma messagerie personnelle ou mes réseaux sociaux, adressé semble-t-il à la Fédération Camerounaise de Football, et dans lequel je présenterais ma démission de mes fonctions de sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun.Je tiens ici, avec la plus grande fermeté, à démentir catégoriquement cette information. Je n’ai jamais rédigé ni transmis un quelconque courrier de démission. Il apparaît, à l’examen des éléments en ma possession, que ma messagerie a très probablement été compromise. » l’intégralité de sa lettre.
Une situation qui vient troubler le monde sportif camerounais et montre par la même occasion le manque de communication entre les dirigeants du FECAFOOT et le sélectionneur belge. La lettre a été envoyée à la FECAFOOT depuis le 21 juillet et c’est ce 23 juillet que la Fédération répond. Et c’est suite à cette réponse que le technicien a été mis au courant. Alors qu’on aurait pu le contacter depuis le jour de la réception de ladite lettre pour espérer avoir un terrain d’entente. Ce qui n’a été fait : preuve que la présence du belge n’est pas si appréciée par la FECAFOOT qui est prête à recevoir à tout moment sa démission sans en discuter.
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