Le Bénin continue de faire parler de lui sur la scène sportive mondiale. À l’occasion de la 5è Conférence Intercontinentale de l’Escrime, tenue les 30 et 31 août à Tachkent (Ouzbékistan), la Fédération Béninoise d’Escrime (FBE) a été citée en exemple et saluée comme un modèle en Afrique subsaharienne. Organisée sous le thème « Développement global de l’escrime dans le monde. Des Problèmes, des Solutions et des Innovations », la rencontre a rassemblé des représentants venus de 120 pays. L’objectif est d’imaginer une escrime plus moderne, inclusive et accessible.
Le travail béninois exposé
Au nombre des participants à cette rencontre figure Jacques Tamègnon Okoumassoun, président de la Fédération Béninoise d’Escrime. a marqué les esprits. Dans son intervention, il a présenté le modèle béninois comme une référence émergente en rappelant l’exploit des jeunes escrimeurs béninois médaillés de Bronze lors des premiers Jeux Scolaires Africains à Alger. Malgré des moyens limités, ces jeunes athlètes de 18 ans et moins avaient réussi à battre leurs adversaires dont l’Algérie, pays organisateur faisait partie. Une performance qui restera dans les mémoires des escrimeurs béninois.
Reconnaissance aux autorités nationales
Reconnaissant, le patron de l’escrime béninoise a tenu à exprimer sa reconnaissance aux autorités béninoises, en particulier le président Patrice Talon et le ministre des Sports Benoît Dato, pour leur soutien constant. « Nos succès démontrent la résilience et le talent de nos jeunes, mais aussi l’importance d’un encadrement structuré et visionnaire », a-t-il souligné.
De nouvelles organisations pour le développement de l’Escrime mondiale
Cette reconnaissance internationale n’est pas passée inaperçue. Le président de la Confédération Africaine d’Escrime (CAE) a lui aussi salué la progression fulgurante de la FBE, la qualifiant de « fédération montante et modèle » sur le continent. La conférence a également adopté un plan d’action ambitieux, avec le soutien de l’UNESCO et de l’UNICEF, pour promouvoir l’escrime comme outil d’éducation, de paix et de développement. Une attention particulière a été accordée à la participation des femmes, avec un objectif fixé à 30 % dans les postes de responsabilité et les compétitions internationales.
À travers cette reconnaissance, le Bénin confirme son statut de pionnier et s’impose désormais comme l’un des fers de lance de la nouvelle dynamique mondiale de l’escrime.
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